Trois ans après le renoncement par le gouvernement du transfert de l’aéroport Nantes-Atlantique, les compensations qui devaient être exceptionnelles ne sont pas à la hauteur des attentes des habitants et de leurs élus territoriaux.
L’État s’entête à renouveler la concession pour réaménager l’aéroport avec un modèle de développement inadapté du transport aérien, qui passerait de 6 à 15 millions de passagers, soit plus d’une fois et demie le projet de Notre-Dame-des-Landes, qui plus est sur un territoire très urbanisé ! C’est pourquoi nous défendons, sans ambiguïté et faute de transfert :
- La mise en place du Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement, en intégrant un nouveau modèle économique aérien sur Nantes-Atlantique, capable de répondre aux enjeux de transition énergétique et à la limitation du trafic.
- L’élargissement du droit de délaissement pour les habitants/propriétaires de maisons subissant les nuisances sonores à Saint-Aignan-de-Grand-Lieu, Bouguenais et Rezé, ainsi qu’une compensation exceptionnelle de la part de l’État pour le déplacement du collège de la Neustrie à Bouguenais.
- L’extension de l’interdiction des vols de nuit jusqu’à 7h du matin (au lieu de 6h).
- Le déplacement de l’aviation légère de loisir, à l’origine de nuisances pour les riverains concernés par les "tours de piste".
- L’abandon de l’allongement de la piste de 400 mètres vers Saint Aignan-de-Grand Lieu.